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Synthèse : un ralentissement général de l’activité

Marché foncier global : l’impact du décrochage observé en 2023
Sur le marché global, la très forte contraction de l’activité en 2023 affecte les chiffres de la dernière période triennale 2021-2023. Par rapport à 2018-2020, les volumes financiers sont en recul de 5 %, les transactions de 2 % ; seules les surfaces échangées sont orientées à la hausse (+4 %). Le marché foncier des gares est lui aussi touché.

La baisse du volume des ventes (-6 %) s’accompagne d’une chute des volumes financiers et des surfaces échangées (-25 % et -23 % par rapport à 2018-2020), mettant fin à des années de hausse.

Foncier à urbaniser : chute des volumes financiers
Sur le marché des fonciers à urbaniser (une composante du marché global), les baisses du nombre de transactions et de prix amorcées en 2019 se poursuivent, entraînant une chute des volumes financiers (-37 % entre 2020-2022 et 2017-2019). Les professionnels demeurent les principaux protagonistes de ce marché foncier de la production urbaine.

2023 : une consommation d’ENAF qui repart à la hausse En 2023, la consommation brute d’ENAF s’est élevée à 756 ha en Île-de-France, en hausse par rapport à 2022.
Elle demeure toutefois en-dessous de la moyenne régionale calculée pour la période 2017-2021 (878 ha/an). Entre 2021 et 2023, l’habitat et l’activité représentent respectivement 44 % et 42 % de la consommation d’ENAF régionale. Par rapport aux périodes triennales précédentes, c’est la première fois
que l’habitat devance l’activité dans la consommation d’ENAF en Île-de-France. La prochaine mise à jour des Fichiers fonciers sera à examiner attentivement pour confirmer d’éventuels changements de tendance.

Une nouveauté : le suivi de l’artificialisation des sols

Cette année, la note de tendance s’enrichit de données sur l’artificialisation des sols, afin de préparer le suivi de l’objectif Zéro artificialisation nette des sols (ZAN) en 2050.En effet, à partir de 2031, la trajectoire de sobriété foncière sera évaluée sur la base de la notion d’artificialisation des sols et non plus sur la seule consommation d’ENAF. Les premiers chiffres disponibles indiquent qu’entre 2017/18 et 2021 en Île-de-France, l’artificialisation nette des sols s’est élevée à 835 ha en moyenne par an. L’artificialisation est mesurée à l’échelle nationale par l’Occupation des sols
à grande échelle (OCSGE) développée par l’IGN. Il est aussi utile d’appréhender le phénomène à la lumière des outils d’observation préexistants, soit le Mode d’occupation des sols (MOS) de l’Institut Paris Region.

Note de tendance

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N° 4 - Note de tendance

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N°17 - Octobre 2020
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