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Les marchés fonciers franciliens • octobre 2023 •

Cette deuxième note de tendance, organisée autour de l’exploitation des données foncières, poursuit l’observation du marché des « fonciers à urbaniser » (FAU), qui intègrent à la fois les terrains nus à bâtir, mais aussi les terrains nus agricoles ou forestiers et les espaces déjà construits dans la mesure où ils sont achetés en vue d’être (re)construits ou densifiés. Ils représentent 8 milliards d’euros par an sur 2018-2020, soit 20 % des valeurs du marché foncier global et le quart des surfaces échangées. Ces chiffres accusent un léger recul par rapport à la période 2017-2019, dû à la crise sanitaire mais qui s’inscrit également dans une tendance baissière depuis 2018. Les professionnels sont toujours au cœur de la chaîne du foncier avec 86 % des achats et 69 % des ventes en valeurs. Un focus a été porté sur les acquisitions des bailleurs sociaux pendant la période 2018-2020, qui s’élèvent à 2 % des surfaces du marché des fonciers à urbaniser et à 8% des valeurs.

Un marché global francilien en hausse constante depuis 2010…

Ce numéro est l’occasion de renouveler les analyses menées sur le long terme en considérant des périodes triennales d’analyses de 2010 à 2021. En ce qui concerne le marché foncier global sur la période 2019-2021, il pèse en moyenne annuelle 44 Mrds € pour près de 65 000 ventes et 15 000 hectares. Cette période constitue le plateau le plus élevé au regard de la décennie précédente (+50 % par rapport à 2010-2012 pour les volumes financiers).

… mais un ralentissement de l’activité autour des gares Malgré un volume de ventes stable entre 2016-2018 et 2019-2021, l’activité autour des gares affiche des volumes financiers toujours élevés mais qui progressent nettement moins (+6 % par rapport à 2016-2018 contre +36 % entre 2013-2015 et 2016-2018).

2021 : une consommation d’ENAF stable en Île-de-France selon les Fichiers fonciers

Les données de consommation d’espaces naturels agricoles et forestiers (ENAF) produites pour la période 2009-2021 présentent deux évolutions méthodologiques : désormais, les carrières sont exclues du calcul et la ventilation des données au sein des quatre usages existants (habitat, activité, mixte, inconnu) se fait entre six postes (ajout des usages ferroviaires et routiers). Ainsi, la consommation brute d’ENAF s’est élevée à 761 ha en 2021 en Île-de-France. Ce volume, stable par rapport à 2020 (749 ha), s’inscrit dans une trajectoire de consommation en baisse au cours des cinq dernières années (-28 % entre 2017 et 2021).

En moyenne sur 2017-2021 la consommation d’ENAF s’est élevée à 925 ha/an (loin des 1 315 ha prescrits par le Sdrif) et s’est répartie en moyenne à 46 % pour l’activité, 38 % pour l’habitat, 7 % mixte ou inconnue et 9 % pour des infrastructures ferroviaires ou routières.

 

• Mireille Coucaud • Gwenola Le Foll • Violette Legros • Philippe Pauquet • Observatoire régional du foncier (ORF)

     

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